Jardin en cours # épisode 22

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Jardin en cours # épisode 22

Un été caniculaire

L’été 2019 a été torride. Les records se sont succédés, dépassant les températures les plus hautes enregistrées. Ces performances sont loin d’être enthousiasmantes. On pourrait croire que les plantes vont passer outre ces évènements, mais il n’en est rien. Nous avons observé des arbres aux feuilles jaunir comme en plein automne. Les forestiers ont vu des hêtres grillés sur pied dans les massifs du Jura.

L’activité photosynthétique des plantes en climat tempérée se situe dans un optimum entre 15 et 25°C. Nous avons enregistré plus de 40 degrés… La croissance des plantes a été arrêtée, faute de photosynthèse…

Je l’ai observé au jardin. Peu de pousse sur les arbustes plantés à l’automne 2019. Une sorte « d’état stationnaire ».

Juillet 2019 au jardin en cours

Je n’ai pas perdu de plantes grâce à la bonne épaisseur de paillage mise en place. Je n’ai effectué que 2 minis arrosages pendant l’été, car je n’ai pas de point d’eau sur le terrain et dois la transporter à pied, à l’aide de bidons. Les plantes les plus fragiles se sont réparties 2 fois 40L d’eau au cours de l’été. C’est tout. Mis à part sur les greffes, où sur 3 qui avaient prises, une seule a survécu, je n’ai pas à déplorer de perte. Sauf à propos de la rhubarbe, mais le printemps 2020 me contredira peut-être (j’espère!).

Vue d’ensemble sur le massif le long du mur Ouest début juillet 2019

Un « nettoyage » de la strate herbacée a été effectué début juillet, afin de faire place nette. La coupe a été laissée sur place, pour amender le sol.

Aspect « jungle » du jardin avant la coupe des « herbes »
Après nettoyage, on distingue mieux les allées, les massifs et les aubépines plessées
Quelques floraisons

En juillet, j’ai pu apprécier les floraisons de quelques végétaux plantés ou indigènes.

Ainsi, la généreuse floraison de l’origan a bénéficié à de nombreux pollinisateurs, qui voletaient autour des fleurs.

Origan en fleurs. On aperçoit, à l’arrière de l’origan, la châtaigne de terre jaunie, qui n’apprécie pas du tout l’ardent soleil.

Des bleuets, repiqués à l’automne 2018 ont aussi vaillamment fleuri.

Bleuets

Dans les plantations plus récentes, j’ai été ravie de voir apparaître les fleurs de l’hélichryse et de l’hysope, plantées au printemps 2019.

Hélichryse
Hysope
Des semis réussis

Les semis en place de graines de tournesols, faits au printemps ont bien fonctionné. Les tournesols se développent bien, les boutons floraux annonçant de belles promesses.

Les tournesols semés en place

Cette petite forêt de tige formera un ensemble attrayant tant pour l’œil de la jardinière que pour les insectes…

Taille du laurier sauce

Certaines plantes résistent cependant fort bien à la chaleur, ainsi le laurier noble, qui a bien poussé.

Le laurier noble avant taille

Néanmoins, étant donné sa propension à l’envahissement, il convient de le maintenir taillé au plus près. Je ne souhaite pas qu’il reprenne des proportions d’arbre comme auparavant, c’est pourquoi j’interviens pour le contneir en coussin assez bas.

Le laurier noble après taille
Amender le sol, le protéger

Dés que l’occasion se présente, je récupère les tontes ou les fauches des terrains alentour afin de protéger le sol du jardin. Ainsi, la fauche d’une prairie adjacente m’a offert la possibilité de récupérer un peu de foin, que j’ai mis en place dans l’allée d’accès actuelle.

Mise en place de foin dans l’allée
Observer toujours

J’ai constaté que du côté du tas de broyat restant, des fraisiers existaient. Par ailleurs, il y a aussi des fraisiers sauvages sur une autre portion du jardin, mais leurs fraises sont assez insipides. Ces fraisiers-ci ressemblent fort aux fraisiers cultivés : je les déplacerai à l’automne pour les mettre dans les massifs.

Repérage des fraisiers

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