Jardin en cours épisode # 28
Faire des essais, puis, parfois, changer d’avis!
Il y a deux ans, j’avais tenté de réaliser plusieurs greffes sur des pruniers, aubépines et cerisier de Montmorency existants dans le jardin.
Le résultat a été très mitigé, pour ne pas dire plutôt décevant. J’ai eu 3 greffes qui ont survécu, dont il ne subsiste aujourd’hui plus qu’une seule. Une a dépéri l’été dernier et l’autre, je l’ai malencontreusement détruite, pensant, à tort, qu’elle avait périclité.
La seule greffe qui a tenu modestement le choc est une greffe de poirier ‘Saint Jean’ sur aubépine. Sa croissance est réduite, mais elle est toujours là.
J’avais donc conservé de nombreux porte-greffes sur la partie Est du jardin, mais j’ai finalement décidé de les arracher, pour faire de la place pour les plantations de fruitiers.
En effet, leur emplacement n’était pas forcément adapté aux cheminements du terrain, c’était donc une contrainte.
L’arrachage a été plus aisé que je ne l’imaginais, surtout pour les grands rejets de pruniers. En revanche, les aubépines, avec leurs racines pivots, sont toujours très difficiles à ôter (quelque soit leur âge, du reste).
Je suis très contente d’avoir procédé à ce nouveau nettoyage, l’espace dégagé pourra être planté de façon plus cohérente.
Cet emplacement nécessite néanmoins un important travail de nettoyage car c’est la zone où le roncier est encore dominante, même si je le maintiens bas par des tailles régulières.
Délimitation d’un nouveau massif planté
A l’emplacement du tas de broyat, j’ai planté un abricotier, qui bénéficiera d’un ensoleillement abondant, ainsi que des groseilliers et des cassissiers.
Autour de ce nouveau massif, j’ai pu, grâce à quelques tiges de noisetier qu’il me restait, mettre en place une fascine.
Ce massif est le seul élément travaillé qu’il y a pour le moment sur la portion Nord du jardin. La terre a cet emplacement a bénéficié de l’apport en matière organique du tas de copeaux de bois. J’ai paillé le sol avec du foin, afin de limiter la pousse des adventices.
Pailler toujours!
Le massif bordant la haie Nord-Ouest n’est pas encore bordé par une bordure bien jolie, mais je m’efforce d’en délimiter l’espace avec des rondins de bois.
En attendant que les arbustes grossissent, les « herbes folles » poussent fortement. C’est pourquoi j’ai aussi paillé autour des plantations. 4 pêchers poussant spontanément dans le jardin ont été transplantés en bordure entre les lavandes récupérées (qui ont un aspect assez dégingandé, voir punk!).
Pendant ce temps de confinement des humains…
Le confinement a permis de croiser certains mammifères qui se font d’ordinaire plus discret en pleine journée…
Outre un renard allant visiter un terrier de lapins (mais je n’avais pas d’appareil photo avec moi pour en témoigner), j’ai croisé un chevreuil en fin d’après-midi en revenant du jardin.
Celui-ci a hésité un petit peu quant à l’option à adopter, mais je devais avoir l’air trop menaçante, et il a finalement pris la poudre d’escampette!