Jardin en cours épisode # 29
Bassin en cours
Je souhaitais installer un point d’eau dans le jardin, car je n’en ai aucun. J’ai donc acquis un petit bassin préformé rond, d’un diamètre d’environ 1m, pour moins de 40cm de profondeur.
Son emplacement était choisi depuis plusieurs mois, il ne restait plus qu’à l’installer!
Il a d’abord fallu… Creuser!
Une fois la pronfondeur du bassin atteinte, j’ai nivellé le fond.
Une fois le trou à la bonne taille, le bassin a été mis en place. Un niveau à bulle a permis de caler à plat le bassin.
J’avais été un peu généreuse sur les dimensions du trou, aussi il a fallu remblayer le contour avant de pouvoir créer la margelle en meulières…
Une fois la marche crée, la mise en place des meulières a pu débuter, afin d’habiller le contour du bassin, et en cacher les bords.
Comme j’avais trop creusé, deux épaisseurs de pierre ont été mises. Ces pierres seront autant de cachettes pour la faune ou les insectes, ainsi que pour certaines plantes.
Une fois le premier cercle fait, avec des pierres plus petites, le second cercle supérieur a été monté, avec des pierres plus grosses et esthétiques.
Une mise à niveau du bassin par rapport à la terre alentour a dû être faite : plusieurs brouettées de terre ont été charriées à cette fin.
Maintenant il n’y a plus qu’à attendre que l’eau de pluie vienne le remplir, mais la saison est sèche…
Floraisons printanières
Certains des fruitiers plantés à l’automne dernier, ou ce printemps 2020, ont arboré de belles floraisons. Pourquoi courir après de l’exotisme et des plantes qui ne font « que » fleurir alors que l’on peut avoir de belles fleurs ET des fruits?
Les choux récupérés en bord de mer, à Saint-Valéry-en-Caux ont fleuri abondamment. Leurs graines se resèmeront dans le jardin.
Les massifs s’éveillent tous et je peux observer quelles sont les vivaces qui ont passé l’hiver – ou non.
Les plantes existantes sur le terrain – caractères bio-indicateurs
Ornithogale/Dame de onze heure (Ornithogallum umbellatum) Massif existant de mélisse officinale (Melissa officinalis) Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys)
L’ornithogalle (Ornithogallum umbellatum) me surprend chaque année par son élégante floraison en petites étoiles blanches. Elle prend place à un emplacement très spécifique du jardin, où l’on trouve des graviers de rivière. Le sol doit donc y être encore plus drainant. Elle indique un sol riche en bases, un blocage de la potasse dû à un manque de vie microbienne aérobie et des carences réelles ou induites en potasse. Cette belle dame n’est donc pas indicatrice d’un sol en très bonne santé!
La véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys) se retrouve en revanche en différents emplacements du jardin. Elle indique une matière organique fossilisée, d’origine végétale et une carence en matière organique d’origine animale. Sa présence atteste de l’évolution du terrain vers la forêt (tout comme les ronces). Ses fleurs sont abondamment visitées par les insectes, aussi sont-elles intéressantes à conserver.
Les nouveaux pommiers
Pascal Papelard, des pépinières de la Brie, m’a généreusement offert quelques petits scions de fruitiers, dont trois pommiers, qui semblent plutôt bien se porter!
Les rondins issus de la taille du laurier me servent à protéger le pied des plantations.
L’artichaut
Je ne pouvais conclure cet article sans donner des nouvelles de mon artichaut, qui poursuit sa croissance et devient de plus en plus beau…