Jardin en cours # épisode 24

Jardin

Jardin en cours # épisode 24

Se remettre en selle

Je souhaiterai ne plus avoir à parler de « tristes évènements » en entamant un nouveau billet mais malheureusement, il me faut faire avec pour l’instant.

On dit que lorsque l’on tombe de cheval, il faut se remettre en selle tout de suite pour éviter la peur – ce que je n’ai pas fait petite fille… Cependant, au jardin, malgré les dégradations subies, j’ai choisi de continuer le projet et de me remettre en selle!

Accueil de nouveaux fruitiers au jardin

Le projet du jardin en cours est de faire une sorte de « forêt-jardin », comme on l’évoque en permaculture. Qui dit forêt, dit arbre, et pour le moment je n’avais pas pu réaliser les plantations de fruitiers que j’escomptais. Mis à part un frêle poirier et les sujets déjà existants sur le terrain, les arbres fruitiers manquaient.

En septembre et octobre, à la faveur de la fête des plantes de Saint-Jean de Beauregard et d’une occasion dans un magasin, j’ai aquis de nouveaux fruitiers.

Deux poiriers supplémentaires, un nectarinier, un pommier et un noyer ont été plantés.

Le pommier est un pommier de l’Estre, il vient des pépinières le jardin du Morvan. Thierry Denis m’a conté l’histoire de ce pommier, qui est « le pommier d’Henri IV ». Espérons qu’il prospère au jardin pour régaler mes papilles comme il a régalé celles d’Henri IV…

La plantation a été moins facile que prévue, car en septembre, les quelques pluies qui avaient eu lieu n’avaient humecté la terre que sur les 5 premiers centimètres.

Terrassement fastidieux du trou de plantation du pommier

Néanmoins, j’ai réussi à installer mon nouveau venu. L’emplacement avait été préparé avant puisque j’y avais installé du paillage.

Scion de pommier de l’Estre

Les plantations des autres fruitiers se sont déroulées en octobre, aussi les pluies avaient plus largement fait leur oeuvre : le terrain était ameubli.

Nouveau poirier
Le petit nectarinier dans son alcôle de fascine et d’aubépines plessées
Un autre petit poirier
Récolter ce que l’on sème

J’avais auparavant mis en place des plantations de pommes de terre qui avaient germé au fond du frigo. Il était temps de les récolter afin de pouvoir dresser le massif pour de nouvelles plantations. La récolte a été… maigre! 😀

Mirifique récolte des pommes de terre – 2019

Disons que le résultat est peu probant, mais les patates n’ont pas déperri, et elles se sont quand-même un peu multipliées. Peut-être fallait-il attendre davantage avant de les récolter…

Nouvelles plantations de vivaces

Malgré mes tristesses estivales, j’ai craqué et passé une grosse commande (à mon échelle) de vivaces aux pépinières Arom’antique.

Mes trois caisses de godets m’attendaient à leur stand à Saint-Jean de Beauregard.

Il s’est avéré que planter toutes ces vivaces a été plus long que je ne l’envisageais.

J’ai choisi dans leur catalogue selon les disponibilités du moment, et selon ce qui convenait à mon terrain.

N’ayant pas eu le temps de faire un plan de plantation, j’ai procédé au classement des plantes par taille, comme dans les principes de mixed-border, ou de photos de classe! Les plus petites à l’avant des massifs, les moyennes au centre et les plus hautes au fond.

Forte de ces catégories, je me suis attelée à leur mise en terre dans trois massifs.

Discrètes plantations des vivaces dans le massif le long du mur Ouest
Plantation au niveau de l’ancien emplacement des pommes de terre
Les vivaces installées étant très petites, j’ai repéré leur emplacement avec des bâtons
Le massif du centre était jusqu’à présent peu investi, avec les nouvelles plantations c’est à présent chose faite

L’intérêt de procéder aux plantations des vivaces à l’automne est qu’elles gagnent une saison supplémentaire pour s’installer.

Avec l’été difficile que nous avons passé, j’ai constaté que les végétaux avaient profité des pluies automnales pour prolonger leur saison végétative. Les arbres ont perdu leurs feuilles beaucoup plus tard cette année, de même, certaines vivaces ont continué à croître. Les stratégies déployées ont été différentes d’un végétal à l’autre. L’avenir dira laquelle est la plus favorable à leur développement.

2 commentaires
  • Ekmark Anna
    Répondre

    Magnifique ces débuts

  • VOLLE SYLVIE
    Répondre

    Merci infiniment Anaïs pour ce compte-rendu extrêmement vivant de tes dernières actions dans ce jardin prometteur.
    Tout m’a intéressée : la plantation des fruitiers notamment car sur mon terrain breton j’avais édifié un petit verger grâce au choix de chacun de mes enfants et petits enfants :
    1 pommier
    1 mirabellier
    1 reine-claude de St Genis
    1 poirier
    1 pêcher
    1 cerisier
    1 figuier
    C’était un plaisir de les soigner, de les voir pousser, fleurir et de récolter leurs premiers fruits.

    Bravo pour ton bel engagement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *