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Jardin

Jardin en cours épisode # 30

Se remettre à l’ouvrage

L’intérêt d’un jardin, à mon sens, c’est d’être en relation au vivant : rien n’est figé, tout est évolutif, bouge, se déploie, parfois périclite, d’autres fois fleurit… Le jardin c’est du mouvement, pour faire un clin d’œil à Gilles Clément!

Aussi, les mois du printemps se succèdent et apportent chacun leur lot d’entretien à réaliser.

Reprise du plessage des aubépines

Les aubépines plessées l’an dernier, avec leurs nouvelles pousses, partaient de nouveau dans tous les sens, aussi était-il nécessaire d’intervenir.

Les aubépines en cours de plessage : au premier plan et au fond rien n’est fait, tandis qu’à gauche la plus petite haie a été plessée.
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Jardin en cours

Jardin en cours # épisode 18

Implanter

L’hiver et le début de printemps sont des saisons opportunes pour commencer à implanter les massifs d’un jardin : on y voit clair, la végétation ne s’est pas encore développée, les espaces sont vierges.

C’est ce que j’ai fait en ce début de printemps, en utilisant les ressources dont je disposais au jardin (c’est un principe de permaculture : valoriser et utiliser des ressources renouvelables).

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Jardin en cours

Jardin en cours # épisode 15

Utiliser les ressources

J’avais gardé un certain nombre d’aubépines, au centre du jardin, sans savoir encore bien ce que j’allais en faire. Je n’avais pas envie de tout « ratiboiser », intuitivement, sans pouvoir donner une explication précise. Cela a soulevé des questions de la part des personnes qui m’ont aidé : pourquoi les gardé? A quoi cela va-t-il servir?

Certaines des aubépines m’ont paru dessiner des cheminements, c’est en partie pour cela que j’avais décidé de les conserver. Je visualisais des voûtes feuillées sous lesquelles avancer (quand d’autres ne voyait que des arbustes effilés et malingres).

Un autre argument en faveur de leur conservation était la potentialité de les greffer, comme je l’ai fait sur d’autres pieds.

Au-delà de ces différentes pistes, il faut reconnaître que maintenant que l’entreprise est intervenue pour procéder à l’arrachage des souches, et vu la difficulté/l’impossibilité de procéder au dessouchage à la main, je me devais de bâtir le jardin avec elles.

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Jardin en cours

Jardin en cours # épisode 10

Et qu’est-ce qu’on fait maintenant?

Après avoir travaillé au printemps et pendant l’été 2018 à nettoyer le jardin et faire en sorte d’y voir « plus clair », vient maintenant le moment de réfléchir à quoi y faire (l’hiver est aussi fait pour ça).

Les grandes intentions du jardin sont fixées : il s’agit de concevoir un jardin planté de végétaux utiles, comestibles, médicinaux, améliorateurs du sol, mellifères et beaux.

Mes contraintes sont importantes : je ne dispose pas d’eau sur le terrain, le sol convient à l’élevage de lapins (ce qu’ils font du reste de manière autonome), je n’habite pas au pied du jardin et ne peux pas y aller tous les jours.

Cela fait beaucoup pour une seule femme, mais « la solution est dans le problème » : je n’ai pas prévu de faire un potager avec des légumes annuels (quoique je ferai peut-être des essais de légumes annuels « livrés à eux même »), mais plutôt une sorte de jardin-forêt, avec des fruitiers, des arbustes et des vivaces. Le tout en utilisant très peu d’eau, et en faisant avec les contraintes de sol (sableux/drainant).

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Jardin en cours

Jardin en cours # épisode 03

S’armer de patience

Pour faire un jardin, on le sait, il faut du temps. Et qui dit temps, dit aussi patience. Mais en matière de patience, tout n’est pas égal, ou du moins, ma patience n’est pas la même selon les sujets.

Autant je peux passer du temps à concevoir des bijoux, en utilisant des perles qui demandent minutie et tranquillité dans leur usage, autant ma patience est mise à rude épreuve lorsqu’il s’agit d’avancer dans le défrichement de mon terrain.

Parce la Nature est bien faite, elle colonise tant qu’elle le peut le moindre espace, concevant d’inextricables fourrés armés jusqu’aux dents, sur lesquels se heurtent les humains, mes gants et ma peau. Les lapins, en revanche, apprécient cette broussaille, dans laquelle ils viennent se réfugier,  créant, par leurs passages répétés, des chemins. N’ayant pas exactement le physique d’un lapin, je ne peux, pour ma part, cheminer au travers de ce breuil, c’est pourquoi je m’évertue à le ratiboiser!
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