Jardin en cours # épisode 06
Finaliser les contours, débroussaillage encore!
Je n’imaginais pas, en commençant ce nettoyage du terrain que cela serait si long, laborieux et plutôt fatiguant…
J’ai eu de nombreuses fois l’impression que l’ampleur de la tâche était disproportionnée par rapport à mes capacités et… ma patience!
Ces derniers gros travaux de débroussaillage ont permis de finaliser le nettoiement de tous les contours du jardin. La dernière étape était de mettre à terre une haie de Lonicera (toujours eux) qui ceinturait le terrain vers l’Est.
J’avais débuté seule une session d’une journée, mais, j’ai eu la joie et le grand plaisir d’accueillir une recrue pour m’aider à avancer, en la personne de Carole, ancienne stagiaire de stage d’initiation à la permaculture à l’École Du Breuil.
Il est vrai qu’être deux, comme vu dans un précédent billet, est plus motivant et que le travail semble tout de suite moins fastidieux!
Enlever cette haie de Lonicera me tenait à cœur car elle fermait complètement le jardin de la vue vers la Butte à l’Est. Je ne souhaite pas, dans l’immédiat, que le jardin soit refermé sur lui-même, aussi enlever les haies inutiles participe de cette volonté d’ouverture sur le paysage et les passants curieux.
Et quel paysage!
A l’Est, le jardin donne sur un cheminement piéton et, au-delà, sur une ravissante prairie naturelle, qui accroche le soleil dans sa tignasse dorée. Rester refermé sur le jardin et ne pas profiter de ce beau paysage me semblait une aberration : jugez plutôt avec les photos qui suivent!
Champ de bataille vs jungle
Le jardin ressemble maintenant a un mélange de champ de bataille et de jungle.
Champ de bataille car les « tas » de végétaux coupés se sont accumulés, ont monté et je ne sais pas encore comment je vais pouvoir les traiter. J’en ai dans le jardin et à l’extérieur, le long du chemin communal. La solution idéale pour les traiter serait de les broyer sur place pour réemployer le broyat en couverture de sol. Mais il faut un broyeur (de compétition!!!) pour faire ça, et par ailleurs, le jardin n’est pas vraiment accessible aux véhicules et cela représente un important poste budgétaire… A voir donc.
Jungle aussi car là où les premiers tas ont été faits, la végétation a déjà repoussé! Ce qui fait que j’ai « perdu » sous la clématite des haies notamment, les premiers branchages coupés… Et qu’à présent, il me faut retailler pour les retrouver et les ranger en…tas!
S’ouvrir sur le paysage
Comme exposé au-dessus, mettre à terre ses haies (monstrueuses, ou du moins, disproportionnées!) m’a permis de retrouver une ouverture sur le paysage. Et ce paysage fait tout, puisqu’il s’agit de la Butte de Doue, qui est une figure marquante ce plateau entre les deux vallées des Morin. Point dominant, elle offre une vue à 360° sur le plateau briard, et mon jardin se trouve sur un de ses flancs. Aussi il me semblait opportun de créer un dialogue visuel avec elle. Les photos qui suivent permettent de discerner la silhouette de la colline, même si cela n’est pas flagrant en image…
Découvertes # épisode 06
En nettoyant ces haies (broussailles) de Lonicera, nous sommes tombés sur de nombreux nids. Tous habilement conçus, nos amis passereaux ont le sens du travail bien fait! Certains sont plus ou moins moelleux (ajout de mousse).
Dans les plantes en fleurs en ce moment on retrouve l’origan, qui pousse spontanément dans mon jardin et sur la butte. Plante mellifère par excellence, il est butiné par les bourdons (j’ai trouvé un nid dans le sol). Excellentes feuilles a ajouté aux tians de légumes d’été (courgettes, aubergines, poivrons, tomates)!
Une plante découverte avec Carole, pour ma plus grande joie : de la mélisse. Probable vestige du jardin d’avant. J’ai donc fait ma première récolte en vue des tisanes hivernales…